Offrir aux enseignants-chercheurs un guichet unique, facilitateur pour leurs projets en formation ou recherche : la raison d’être du Pôle unique d’ingénierie (PUI) n’a pas varié depuis sa création, tout en s’étoffant et se professionnalisant. Le point avec Pierre Mirabel, directeur adjoint de la Direction de la recherche et de la valorisation (Direv), qui a en charge sa coordination.
Rappelez-nous l’historique et les missions du PUI…
Créé en 2013, doté au départ de quatre chargés d’affaires, le PUI rassemble en un seul lieu toutes les compétences métiers pour faciliter la vie des porteurs de projets à l’Unistra. En leur offrant un service transversal, exemplaire à l’échelle des universités européennes, on les soulage de la charge d’aller frapper auprès de chaque interlocuteur administratif (relations internationales, finances, ressources humaines, agence comptable, scolarité…). Nous nous positionnons donc comme facilitateurs, à l’interface de tous ces services.
De quels projets parle-t-on ?
Le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche fonctionne de plus en plus par l’obtention de crédits obtenus en réponse à des Appels à projets (AAP) ciblés. Dans ce contexte, nous offrons notre expertise pour tous types de projets, de formation ou de recherche, à l’échelle nationale, européenne et internationale : les programmes Interreg, les dispositifs Marie-Curie-Sklodowska, ceux de l’Université franco-allemande (UFA), de l’Agence nationale de la recherche (ANR)… A ces derniers, nous obtenons de très bons taux de participation et de réussite, avec 100 dossiers instruits et 30 % de projets lauréats en 2019. Ces projets (par exemple le montage d’une formation transfrontalière ou le lancement de collaborations de recherche internationales ou nationales) sont d’ampleur variable, avec des montants allant de quelques milliers d’euros à 2,5 millions sur plusieurs années pour un ERC (European Research Council). Ils concernent les trois grands domaines*, avec une montée en puissance notable des Sciences humaines et sociales (SHS). A noter que 2020 est une année charnière, avec la bascule du programme européen Horizon 2020 à Horizon Europe, et la nouvelle génération des Interreg (5 à 6). Nos buts : permettre la mise en œuvre des projets de formation et de recherche, augmenter nos taux de succès et élargir le panel de ceux qui nous sollicitent.